Au Gabon, un nouveau style politique semble s’imposer depuis la fin du régime Bongo. Porté par le président Brice Clotaire Oligui Nguema, ce souffle de renouveau repose sur des valeurs devenues essentielles : humilité, pragmatisme, respect du citoyen et écoute du terrain.
Si les premières semaines de la transition ont été marquées par une grande adhésion populaire, c’est parce que le général-président incarnait une rupture attendue. Fini les discours vides, les foules achetées à coups de billets, ou les campagnes déconnectées des réalités. Les Gabonais veulent désormais du concret.
Et c’est bien ce que Oligui Nguema a tenté de proposer durant la campagne présidentielle d’avril dernier. Sa victoire, acquise à plus de 90 % des suffrages, aurait pu être le fruit d’un engagement collectif solide. Mais sur le terrain, un constat amer est partagé par de nombreux citoyens : le président a été trahi par une partie de ses propres soutiens.
Une campagne présidentielle entachée par l’attitude de certains lieutenants

Alors que la population espérait un dialogue direct, une proximité sincère, certains jeunes investis d’une mission dans l’équipe de campagne du candidat ont brillé par leur arrogance, leur mépris ou leur incompétence.
Rodrigue (Nzeng-Ayong) :« En réalité, OLIGUI a fait sa campagne seul. Ceux à qui il a fait confiance ont mal représenté son image. Ils ont confondu pouvoir et autorité. »
Sylvie (PK10) :« Ces jeunes-là venaient dans nos quartiers, mais sans respect. Ils donnaient des ordres, faisaient les importants. On ne se sentait pas écoutés. »
Nathalie (Akébé) :« J’ai assisté à deux réunions. À chaque fois, on avait droit à des discours creux, parfois condescendants. Pourtant, le général parle toujours avec simplicité. Pourquoi ses lieutenants ne suivent-ils pas son exemple ? »
Jules (Melen) :« Moi, j’étais enthousiaste. Mais j’ai été choqué par la manière dont certains jeunes de la campagne parlaient aux anciens. Ils oubliaient que le respect, c’est la base. »
Boris (Beauséjour) :« Ils n’étaient pas préparés. Ils récitaient des phrases toutes faites. Rien de concret. Franchement, si Oligui n’avait pas eu une telle stature, on aurait perdu confiance. »
Un signal fort pour les futures échéances

À l’approche des législatives, municipales et sénatoriales, le message est désormais clair : ceux qui aspirent à représenter le peuple devront le faire avec humilité, proximité et honnêteté. La politique spectacle ou arrogante n’a plus sa place dans le Gabon de demain.
Le président Oligui Nguema a montré la voie. À ceux qui veulent le suivre de prouver maintenant qu’ils ont compris que l’électeur gabonais mérite le respect. Rien de moins.


