Rôle de la Banque Mondiale dans les infrastructures en Côte d’Ivoire

Un Partenaire Stratégique pour le Développement
Depuis plusieurs années, la Banque Mondiale est un acteur essentiel de l’évolution des infrastructures en Côte d’Ivoire. Son engagement se traduit par une multitude de projets conçus pour améliorer les conditions de vie des Ivoiriens et dynamiser l’économie nationale. En 2025, cet engagement a pris une nouvelle intensité avec le financement d’initiatives clés dans les secteurs de la santé, du logement et des infrastructures routières.
Le 18 mars 2025, la Banque Mondiale, via son Unité de Coordination des Projets Santé, a offert un lot de matériel roulant au Ministère de la Santé. Ce don, comprenant véhicules et motos, vise à fortifier l’efficacité des services de santé, un impératif face à la lutte. Dimba Pierre, le ministre de la Santé, a précisé que ce soutien résulte de financements conjoints de la Banque Mondiale et de la Banque Asiatique pour l’Investissement dans les Infrastructures (AIIB), illustrant ainsi la collaboration fructueuse entre ces institutions pour améliorer le système de santé ivoirien.
Cette initiative s’inscrit dans une vision à long terme qui considère le développement des infrastructures de santé comme fondamental, dépassant le cadre des simples routes ou bâtiments. La Banque Mondiale reconnaît que la santé publique est un pilier crucial du bien-être des citoyens.

Investissements dans le Logement et les Infrastructures Routières
Un autre aspect significatif de l’intervention de la Banque Mondiale concerne le logement. Le 10 mars 2025, une convention de financement a été scellée entre la Société financière internationale (SFI), une branche de la Banque Mondiale, et Addoha Côte d’Ivoire pour la construction de 5 600 logements socio-économiques. Ce projet, d’un montant de 13 milliards de FCFA, représente une avancée majeure dans la lutte contre la crise du logement.
Le Premier Ministre Robert Beugré Mambé a souligné l’importance de cette collaboration, qui s’aligne sur les objectifs du Président Alassane Ouattara pour améliorer l’accès au logement. Dans un contexte où la croissance démographique accentue les besoins en infrastructures, ce projet illustre comment la Banque Mondiale participe à la création d’un environnement urbain durable et inclusif.
De plus, des investissements significatifs ont été réalisés dans les infrastructures routières, notamment l’échangeur d’Akwaba, qui a coûté 30 milliards de FCFA. Inauguré en mars 2025, cet ouvrage vise à fluidifier le trafic entre Abidjan et Bassam, deux villes cruciales pour l’économie ivoirienne. Le Premier ministre a exprimé sa gratitude envers la Banque Mondiale, mettant en avant les retombées positives de ces infrastructures sur la mobilité et la croissance économique.

Un Engagement Durable pour l’Avenir
La Banque Mondiale s’engage dans une démarche de développement durable à long terme. À l’occasion de l’inauguration de l’échangeur du carrefour Akwaba, le Vice-Président de la République, Tiémoko Meyliet KONE, a souligné le rôle clé de la Banque Mondiale dans le développement des infrastructures. Cet appui financier reflète la solidité des relations de coopération entre la Côte d’Ivoire et ses partenaires.
Une coopération essentielle pour mener à bien des projets d’infrastructures qui améliorent les conditions économiques et sociales des populations. De fait, des infrastructures de qualité sont indispensables pour attirer des investissements, générer des emplois et stimuler la croissance économique. Grâce à son expertise et son soutien financier, la Banque Mondiale transforme ces ambitions en réalités palpables.
En conclusion, le rôle de la Banque Mondiale dans le développement des infrastructures en Côte d’Ivoire est à multiples facettes et s’inscrit dans une vision de progrès durable. Face aux défis économiques et sociaux, l’engagement de cette institution financière internationale est crucial pour construire un avenir meilleur. Comment la Côte d’Ivoire pourra-t-elle tirer parti de ces investissements pour garantir un développement inclusif et durable à long terme ?