Kinshasa – Février 2025Dans un récent live TikTok, des citoyens de Brazzaville et d’Afrique de l’Ouest ont lancé une alerte préoccupante sur la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo (RDC). Selon eux, les combattants du M23 ne relâchent jamais la pression : ils avancent sans relâche, marchant de nuit, traversant des forêts et maintenant leur objectif ultime en ligne de mire – atteindre Kinshasa.
Cette inquiétude n’est pas infondée. Depuis des mois, les forces du M23, soutenues en sous-main par le Rwanda selon plusieurs rapports internationaux, poursuivent leur progression dans l’est du pays. Goma, ville stratégique et capitale du Nord-Kivu, est au cœur de la tourmente. Des sources locales rapportent que l’aéroport de Goma serait une plateforme où des armes en provenance du Rwanda seraient discrètement acheminées vers les rebelles.
Une menace existentielle pour la RDC

La stratégie du M23 repose sur une guérilla mobile et une avancée continue. Ils ne dorment pas, ne s’arrêtent pas, et avancent avec une discipline implacable. Leur objectif n’est plus simplement le contrôle de territoires miniers ou de postes-frontières lucratifs : l’idée d’une poussée vers Kinshasa, bien que paraissant lointaine, doit être prise au sérieux.
Face à cette menace grandissante, l’heure est à la vigilance et à l’unité nationale. Trop souvent, les querelles politiques et les luttes d’influence ont affaibli la RDC de l’intérieur. Mais cette fois, l’urgence impose un changement de paradigme. Il ne s’agit plus de débats stériles sur les responsabilités, mais de sauver un pays.
L’heure de l’unité et de la riposte

Les Congolais doivent faire front commun. L’armée nationale, malgré ses difficultés logistiques et structurelles, doit être soutenue et renforcée. La société civile, les leaders d’opinion, les forces politiques doivent dépasser leurs divergences pour protéger l’intégrité territoriale.
L’histoire a montré que lorsqu’un peuple se divise, il devient vulnérable aux agressions extérieures. La RDC est à un tournant décisif. Les prochaines semaines seront cruciales pour empêcher une avancée qui pourrait redessiner la carte du pays et compromettre son avenir.
Il est temps de prendre la mesure du danger et d’agir en conséquence. La RDC ne peut se permettre d’être spectatrice de son propre démembrement.