La ville de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, est une fois de plus au cœur des violences dans la région des Grands Lacs. Dans la nuit et au petit matin, des explosions ont été enregistrées du côté du port public de Goma. Plusieurs maisons civiles ont été touchées par des bombes tirées depuis une position militaire rwandaise proche de la Bralima, selon des sources locales.
Sur le mont Goma, des drones kamikazes auraient visé une position stratégique des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Cette attaque marque une nouvelle escalade des tensions entre les FARDC et les forces soutenues par le Rwanda, notamment les rebelles du M23.

Aux premières heures de la journée, des échanges de tirs nourris entre militaires congolais et rwandais ont été observés, plongeant la population dans une angoisse palpable. Actuellement, à 7h26, des crépitements de balles retentissent du côté de l’aéroport de Goma, renforçant le climat d’insécurité.
La ville, d’ordinaire animée, est paralysée. Les boutiques de télécommunication sont fermées, rendant impossible l’achat de forfaits internet. La connexion est également limitée, ce qui complique davantage la circulation des informations pour les habitants.

Il est à noter que, malgré l’agitation, le groupe rebelle M23 n’a pas encore pris le contrôle de la ville. Toutefois, la menace demeure omniprésente, tandis que les populations civiles craignent une dégradation rapide de la situation.
Cette nouvelle flambée de violence soulève des interrogations sur l’avenir de Goma et la volonté des parties en conflit à trouver une solution pacifique. Face à ces attaques, le silence des instances internationales pourrait être interprété comme une indifférence face à l’une des crises les plus explosives du continent.
Affaire à suivre…


