Les défis des infrastructures et services publics à Kinshasa
Problèmes de gouvernance et respect de la loi
La nomination controversée du gouvernement provincial de Kinshasa par le gouverneur Daniel Bumba a suscité des critiques et des tensions avec le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani. Cette situation met en lumière des problèmes de gouvernance et de respect de la loi, avec des accusations de non-conformité aux directives légales et constitutionnelles.
Les infrastructures et les services publics à Kinshasa sont directement impactés par ces conflits politiques, qui peuvent entraver la mise en place de politiques efficaces et la gestion adéquate des ressources publiques.
Dysfonctionnements dans la gestion financière
Le texte publié le 04.07.2024 révèle que le gouvernement de la République démocratique du Congo dépense des sommes considérables pour le fonctionnement des ministères, dépassant les prévisions budgétaires. Les dépenses de fonctionnement des institutions représentent une part importante du budget national, au détriment d’autres secteurs essentiels comme l’éducation et la santé.
Ces dysfonctionnements dans la gestion financière peuvent impacter directement les investissements dans les infrastructures et les services publics à Kinshasa, compromettant ainsi leur qualité et leur accessibilité pour la population.
Conflits politiques et instabilité
Les tensions politiques et les controverses entourant la formation des gouvernements provinciaux, notamment à Kinshasa, peuvent créer un climat d’instabilité et d’incertitude. Ces conflits peuvent détourner l’attention des autorités locales des défis concrets auxquels sont confrontées les infrastructures et les services publics de la ville.
L’absence de consensus politique et de coopération entre les différentes instances gouvernementales peut entraver la mise en œuvre de projets d’infrastructures et de services publics essentiels pour répondre aux besoins de la population de Kinshasa.
Amélioration des infrastructures et des services publics à Kinshasa
Investiture du gouvernement provincial de Kinshasa reportée
La session ordinaire de l’Assemblée provinciale de Kinshasa s’est clôturée le 1er juillet 2024 sans l’investiture du gouvernement provincial prévue. En effet, le télégramme du Vice-Premier Ministre de l’Intérieur a demandé la surséance de cette activité, reportant ainsi les mesures d’amélioration des infrastructures et des services publics.
Les gouverneurs de Kinshasa et du Haut-Katanga ont été convoqués pour consultation à ce sujet, montrant une volonté des autorités de s’assurer de la conformité des gouvernements provinciaux à la loi pour garantir une gestion efficace des infrastructures et des services publics.
Interdiction des motos-taximen dans le centre-ville de Lubumbashi
À Lubumbashi, les motos-taximen ont été interdites d’accès au centre-ville dans le but de fluidifier la circulation et de lutter contre l’incivisme des motocyclistes. Cette mesure vise à améliorer la sécurité routière et la qualité de vie des habitants en réduisant les risques d’accidents et d’infractions.
Même si cette décision a suscité des réactions diverses, elle témoigne des efforts des autorités pour améliorer les infrastructures et les services publics en créant un environnement plus sûr et ordonné pour les citoyens.
Consultations pour former le gouvernement de la province du Kasaï-Central
Le nouveau gouverneur de la province du Kasaï-Central, Joseph-Moïse Kambulu, a entamé des consultations en vue de former son gouvernement. La société civile a recommandé une équipe restreinte, compétente et représentative pour aider à développer la région, montrant ainsi une volonté de renforcer les infrastructures et les services publics locaux.
Ces consultations visent à mettre en place une équipe gouvernementale efficace et engagée dans l’amélioration des infrastructures et des services publics pour répondre aux besoins de la population du Kasaï-Central.
Impact de la qualité des infrastructures et des services publics sur la vie quotidienne des habitants de Kinshasa
Problèmes d’infrastructures et de services publics à Kinshasa
La ville de Kinshasa est confrontée à de nombreux problèmes liés à la qualité de ses infrastructures et de ses services publics. Les habitants de la capitale congolaise sont régulièrement affectés par des routes en mauvais état, des pénuries d’eau potable, des coupures d’électricité fréquentes et des services de santé et d’éducation insuffisants. Ces lacunes dans les infrastructures et les services publics ont un impact direct sur la qualité de vie des Kinois.
Les routes délabrées rendent la circulation difficile et dangereuse, entraînant des embouteillages constants et des accidents fréquents. Les habitants de Kinshasa passent des heures dans les embouteillages, ce qui affecte leur productivité et leur qualité de vie. De plus, les pénuries d’eau potable obligent de nombreux Kinois à parcourir de longues distances pour trouver de l’eau, ce qui est non seulement épuisant mais aussi un risque pour leur santé.
Les coupures d’électricité fréquentes perturbent les activités quotidiennes des habitants, notamment le fonctionnement des entreprises, des écoles et des hôpitaux. Les services de santé et d’éducation sont souvent sous-financés et manquent de personnel qualifié, ce qui affecte la qualité des soins de santé et de l’éducation disponibles pour la population.
Conséquences sur la population de Kinshasa
Ces problèmes d’infrastructures et de services publics ont des conséquences directes sur la population de Kinshasa. Les habitants sont confrontés à des conditions de vie difficiles, avec un accès limité à des services de base tels que l’eau potable, l’électricité, les soins de santé et l’éducation. Les embouteillages et les routes en mauvais état augmentent le stress et les risques d’accidents pour les habitants.
Les pénuries d’eau potable entraînent des problèmes de santé, notamment des maladies liées à l’eau contaminée. Les coupures d’électricité affectent la qualité de vie des habitants, en particulier ceux qui dépendent de l’électricité pour des soins médicaux ou pour leurs moyens de subsistance. Les services de santé et d’éducation inadéquats limitent les opportunités d’amélioration de la qualité de vie et du bien-être des habitants de Kinshasa.
En fin de compte, la qualité des infrastructures et des services publics à Kinshasa a un impact négatif sur la qualité de vie des habitants, compromettant leur santé, leur sécurité et leur bien-être général.
Projets d’avenir pour renforcer les infrastructures et les services publics à Kinshasa
Construction d’une nouvelle maison carcérale à Kasangulu
Un projet soutenu financièrement par l’organisation Génération anti-corruption (G.A.C) vise à lutter contre la corruption en plaçant en détention les détourners de fonds. Le terrain pour la construction de cette prison a été présenté au public le samedi 29 juin 2024, avec le soutien des autorités coutumières.
La nouvelle maison carcérale aura 60 mètres de longueur, 5 mètres de largeur et comprendra au moins 5 cellules avec des installations sanitaires.
Balisage des cours d’eau par la RVF
La RVF prévoit de baliser au moins 5 873 Km de cours d’eau en 2024, notamment la rivière Kasaï jusqu’au port d’Ilebo dans la province du Kasaï. Cette opération nécessite des moyens financiers supplémentaires et demande au gouvernement de débloquer des crédits budgétaires.
Les projets d’avenir de la RVF visent à renforcer les infrastructures et les services publics à Kinshasa en incluant le balisage des cours d’eau et le recouvrement de la taxe de navigation auprès des armateurs.
Relance des travaux de construction de la route Kananga-Kalamba-Mbuji
La Première ministre Judith Sumwina se rend à Kananga le 3 juillet 2024 pour relancer les travaux de construction de cette route, lancés par le président Félix Tshisekedi en 2022. Les travaux ont été ralentis et nécessitent une impulsion pour leur achèvement.
Ces projets d’avenir visent à renforcer les infrastructures routières à Kinshasa pour améliorer la connectivité et le développement économique de la région.