lundi 23 décembre 2024
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Défis et Mesures pour les Droits de l’Homme à Kinshasa.

Les Défis des Défenseurs des Droits de l’Homme en RDC

Violence et Instabilité

Les défenseurs des droits de l’homme en République Démocratique du Congo font face à une violence généralisée et à une instabilité chronique, en particulier dans les provinces de l’Est telles que le Nord-Kivu et l’Ituri. Les affrontements entre les forces armées congolaises et les groupes rebelles, tels que le M23, créent un climat d’insécurité qui compromet la protection des droits fondamentaux des civils.

Les attaques contre les travailleurs humanitaires et les organisations non gouvernementales entravent les efforts visant à fournir une assistance humanitaire aux populations vulnérables, exacerbant ainsi les souffrances des civils déplacés et des communautés affectées par les conflits armés.

Pressions Politiques et Conflits d’Intérêts

Les défenseurs des droits de l’homme en RDC sont confrontés à des pressions politiques et à des conflits d’intérêts entre différents partis politiques et acteurs gouvernementaux. Les nominations controversées de hauts fonctionnaires, les violations de la Constitution et les abus de pouvoir compromettent l’indépendance et l’efficacité des défenseurs des droits de l’homme dans leur lutte pour la justice et l’égalité.

Les tentatives de certains acteurs politiques pour manipuler la situation à des fins personnelles ou partisanes mettent en péril le travail des défenseurs des droits de l’homme et sapent la confiance du public dans les institutions chargées de protéger les droits fondamentaux.

Violations des Droits de l’Homme par les Forces de Sécurité

Les défenseurs des droits de l’homme en RDC doivent faire face aux violations des droits de l’homme commises par les forces de sécurité, y compris les forces armées congolaises. Les rapports de pillages, d’abus de pouvoir, de violence contre les civils et de corruption au sein des forces de sécurité soulignent la nécessité de renforcer la responsabilité et la transparence dans le secteur de la sécurité.

La lutte contre l’impunité des auteurs de violations des droits de l’homme, y compris les membres des forces de sécurité, est un défi majeur pour les défenseurs des droits de l’homme qui cherchent à garantir la protection et la justice pour tous les citoyens de la RDC.

Mesures pour garantir le respect des droits de l’homme à Kinshasa

Investiture du gouvernement provincial de Kinshasa

La session extraordinaire de l’Assemblée provinciale de Kinshasa a été convoquée pour investir le gouvernement provincial, conformément à l’article 176 du règlement intérieur. Composé de 20 membres, le gouvernement provincial aurait dû être investi le 28 juin, mais la plénière a été reportée en raison d’une convocation du vice-premier ministre de l’Intérieur et sécurité.

Les gouverneurs de Kinshasa et du Haut-Katanga ont été auditionnés par Jacquemain Shabani, vice-premier ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, pour avoir nommé des Commissaires généraux en violation de la Constitution. Le VPM Shabani a rappelé que seuls dix ministres provinciaux sont autorisés par la loi.

Tracasseries routières et justice populaire

Quatre militaires congolais ont été arrêtés à Beni pour avoir organisé une tracasserie routière, ce qui a terni l’image des forces armées de la RDC. Le général-major Bruno Mandevu a ordonné leur arrestation immédiate et les présumés coupables ont été remis à la justice militaire pour instruction de leurs dossiers.

Une altercation à Kyambogho, dans la contrée de Lubero au Nord-Kivu, a entraîné la mort de 5 personnes lorsqu’une population accusait des militaires d’être complices de la rébellion du M23. Des armes ont été prises aux militaires tués, et un jeune suspecté d’être un membre Mai-Mai a également été tué par la population, illustrant des actes de justice populaire condamnés par la société civile locale.

Interdiction des motos-taximen à Lubumbashi

La Mairie de Lubumbashi a interdit l’accès des motos-taximen au centre-ville pour fluidifier la circulation et éviter l’insécurité routière. Malgré des démolitions de kiosques par la Mairie, certains tenanciers reconstruisent, ce qui dégrade la ville. Des mesures d’accompagnement sont suggérées pour limiter l’impact négatif sur l’économie locale.

Plusieurs motards ont été arrêtés pour violation de circulation en plein Centre-ville de Lubumbashi, suite à la décision d’interdire l’accès des motards pour rendre la circulation plus fluide. Des services de sécurité sont mobilisés pour arrêter les contrevenants et plusieurs motos ont été saisies, suscitant des réactions mitigées entre soutien à la mesure et opposition des motards.

Niveau de coopération entre les autorités locales et les organisations internationales de défense des droits de l’homme

Coopération dans la lutte contre les violations des droits de l’homme

Les autorités locales et les organisations internationales de défense des droits de l’homme ont récemment intensifié leur coopération pour lutter contre les violations massives des droits de l’homme dans l’Est de la RDC. Cette collaboration a été soulignée lors de la rencontre entre la première ministre Judith Suminwa Tuluka et la délégation de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), dirigée par Paul Nsapu Mukulu. Ils ont discuté des mesures à prendre pour obtenir justice pour les victimes et améliorer la situation des droits de l’homme dans la région.

Cette coopération renforcée entre les autorités locales et les organisations internationales de défense des droits de l’homme est essentielle pour faire face aux défis complexes et aux violations persistantes des droits de l’homme dans la région. En travaillant ensemble, ils peuvent mieux identifier les problèmes, mettre en place des mécanismes de protection et de prévention, et garantir que les responsables de ces violations soient tenus pour responsables de leurs actes.

Appel à une coopération plus étroite

Cependant, malgré les efforts déployés, certains textes ne mentionnent pas le niveau de coopération entre les autorités locales et les organisations internationales de défense des droits de l’homme. Il est crucial que cette coopération soit renforcée et maintenue pour garantir une protection efficace des droits de l’homme et une réponse adéquate aux violations.

Les organisations internationales de défense des droits de l’homme jouent un rôle crucial dans la surveillance, la documentation et la sensibilisation aux violations des droits de l’homme. Leur collaboration avec les autorités locales est essentielle pour garantir que les victimes reçoivent justice et que les responsables soient traduits en justice.

Importance de la transparence et de la responsabilité

Il est impératif que les autorités locales et les organisations internationales de défense des droits de l’homme travaillent ensemble de manière transparente et responsable pour garantir la protection des droits fondamentaux de tous les citoyens. La transparence dans les actions entreprises et la responsabilité des acteurs impliqués sont des éléments clés pour renforcer la confiance du public et assurer une protection efficace des droits de l’homme.

En conclusion, une coopération étroite et efficace entre les autorités locales et les organisations internationales de défense des droits de l’homme est essentielle pour faire progresser la protection des droits de l’homme en RDC, en particulier dans les régions touchées par des violations massives. Il est crucial que cette collaboration soit renforcée et maintenue pour garantir une réponse adéquate aux défis actuels et futurs en matière de droits de l’homme.

Violations des droits de l’homme à Kinshasa

Violences policières et incivilités

Le 30 juin 2024, à Selembao, deux policiers inciviques ont été neutralisés par des éléments des Forces armées de la RDC. Ces policiers avaient ravit les biens de citoyens avant d’extorquer de l’argent à un couple. L’un des policiers est décédé lors de l’échange de tirs, tandis que l’autre est actuellement hospitalisé. Cette situation souligne les défis persistants liés aux violences policières et aux comportements incivils au sein des forces de l’ordre à Kinshasa.

Emprisonnement et accusations politiques

Le 02 juillet 2024, Augustin Kabuya, Secrétaire Général de l’UDPS, a abordé l’emprisonnement de Jean-Marc Kabund et Mike Mukebayi lors d’une matinée politique au siège du parti. Jean-Marc Kabund aurait été détenu pour détenir des preuves d’enrichissement illégal du président et de sa famille, sans pouvoir les présenter aux juges. Mike Mukebayi aurait été incarcéré pour avoir attisé des tensions intertribales lors d’une émission télévisée. Ces événements soulèvent des questions sur la démocratie et les libertés politiques à Kinshasa.

Violations des droits des détenus

Quatre nouveaux décès ont été enregistrés en quelques heures dans la Prison Centrale de Bukavu, au Sud-Kivu. L’organisation Partenariat pour la Protection Intégrée (PPI) dénonce des cas de maladie des suites d’une intoxication, mais n’exclut pas la torture. Certains détenus sont morts dans des circonstances suspectes, soulevant des préoccupations quant au respect des droits des détenus et à la sécurité dans les établissements pénitentiaires de la région.

https://www.hrw.org/fr/news/2024/05/27/rd-congo-les-droits-humains-et-letat-de-droit-doivent-prevaloir-apres-lechec-du

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