Les critiques du Dialogue national inclusif par Pierre-Claver Maganga Moussavou et Albert Ondo Ossa
Les accusations de monologue imposé
Pierre-Claver Maganga Moussavou et Albert Ondo Ossa dénoncent le Dialogue national inclusif comme un « monologue imposé » par le CTRI, affirmant que le dialogue n’était en réalité qu’un monologue. Ils critiquent le manque de transparence et de légitimité du processus, remettant en question la sincérité des échanges.
Ils proposent de resserrer les partis politiques et de définir ensemble les règles du jeu, soulignant que le dialogue actuel ne permet pas une véritable concertation politique.
Les recommandations contestées
Les deux hommes critiquent les recommandations du Dialogue national inclusif qui visent à exclure certains candidats potentiels à la présidence, notamment ceux de plus de 70 ans, ayant un parent étranger, mariés à une étrangère ou ayant été au PDG. Ils remettent en question la légitimité de telles exclusions et soulignent que cela va à l’encontre de la constitution de 1991 et des libertés civiles et politiques.
Ils critiquent également la proposition de regrouper les partis politiques en 4 blocs idéologiques et de suspendre le PDG, principal parti du pays, appelant plutôt à la mise en place d’une Commission Vérité, Justice et Réconciliation/Réparation pour résoudre les tensions politiques.
Les Conclusions Contestées du Dialogue National Inclusif au Gabon
Manipulation des Conclusions
Les déclarations de Pierre-Claver Maganga Moussavou et Albert Ondo Ossa mettent en lumière des allégations graves concernant les conclusions du Dialogue national inclusif au Gabon. Selon eux, ces conclusions ont été concoctées et imposées par des privilégiés, remettant en question leur légitimité et leur représentativité.
Les deux hommes politiques soulignent le manque de transparence et de démocratie dans le processus de prise de décision, laissant entendre que des intérêts particuliers ont influencé les recommandations finales du Dialogue.
Pressions Exercées
Maganga Moussavou et Ondo Ossa évoquent également des pressions exercées sur les participants du Dialogue, suggérant que certains ont été contraints d’accepter des conclusions préétablies, sans réelle possibilité de débattre ou de proposer des alternatives.
Ces allégations soulèvent des doutes sur l’objectivité et l’indépendance du processus, mettant en lumière des pratiques douteuses qui pourraient compromettre la crédibilité des résultats obtenus.
Remise en Cause de la Légitimité
En remettant en cause la légitimité des conclusions du Dialogue national inclusif, Maganga Moussavou et Ondo Ossa mettent en garde contre les risques d’une prise de décision unilatérale et non représentative des intérêts de l’ensemble de la population gabonaise.
Ils soulignent la nécessité d’une réelle consultation démocratique et inclusive pour garantir des résultats légitimes et acceptés par tous les acteurs politiques et sociaux du pays.
Pierre-Claver Maganga Moussavou et Albert Ondo Ossa: Critiques de la Transition et du Dialogue national inclusif
Positionnement contre la Transition et le Dialogue national inclusif
Pierre-Claver Maganga Moussavou et Albert Ondo Ossa ont exprimé leur opposition à la Transition politique en cours et aux efforts du Dialogue national inclusif, soulignant des préoccupations majeures.
Les deux anciens candidats à la présidentielle d’août 2023 ont critiqué le coup d’État du 30 août 2023 et ont remis en question la légitimité du régime en place, mettant en avant des arguments contre la présidentialisation du pouvoir et la suspension de partis politiques.
Maganga Moussavou a dénoncé la suspension de partis politiques légalement reconnus et a exprimé des inquiétudes quant à la présidentialisation du régime, soulignant le manque de transparence et d’inclusivité dans les décisions politiques en cours.
Ondo Ossa, de son côté, a critiqué le monologue imposé par le CTRI et a proposé de resserrer les partis politiques pour maintenir le statu quo, mettant en avant des intérêts personnels et des critiques stériles.
Refus des propositions et des recommandations
Les deux hommes ont refusé d’appuyer la Transition et les efforts du Dialogue national inclusif en raison de ce qu’ils considèrent comme des propositions incohérentes et des recommandations exclusives.
Ils ont critiqué le Rapport général du Dialogue national « Inclusif » comme un appel à l’exclusion et à une chasse aux sorcières, mettant en garde contre les dérives du pouvoir personnel et les manipulations politiques en cours.
Maganga Moussavou et Ondo Ossa ont souligné le manque de sérieux dans les propositions de réforme et ont appelé les autorités à renoncer à des pratiques douteuses, plaidant pour une transition démocratique et inclusive.
Propositions de Pierre-Claver Maganga Moussavou et Albert Ondo Ossa pour améliorer le dialogue inclusif et bénéfique pour l’intérêt collectif
Position de Pierre-Claver Maganga Moussavou
Pierre-Claver Maganga Moussavou propose de resserrer les partis politiques et de définir ensemble les règles du jeu politique, mais cela semble dissimuler une tentative de maintenir le statu quo.
Il préfère des intérêts personnels et des critiques stériles au détriment de l’intérêt collectif et de la construction d’un avenir meilleur pour le Gabon.
Position d’Albert Ondo Ossa
Albert Ondo Ossa adopte une position de « non défiance et de non allégeance » en critiquant le manque d’évolution dans l’intérêt du peuple.
Il rejette les conclusions du dialogue national et critique la Transition, manquant ainsi l’occasion de contribuer à un dialogue véritablement inclusif.