Éléments contribuant à brouiller la mémoire commune lors d’un conflit armé pendant la Fête de l’Unité au Cameroun
Exclusion de certains partis politiques du défilé
Plusieurs partis politiques, tels que le PCRN de Cabral Libii, ont été exclus du défilé du 20 mai par les autorités locales, ce qui pourrait créer des dissensions et des tensions au sein de la population.
Cette exclusion pourrait être perçue comme une tentative de marginalisation politique et accentuer les divisions déjà présentes dans le pays.
Appels à la paix et au dialogue des leaders séparatistes.
Des leaders séparatistes, comme Capo Daniel, ont récemment appelé à un cessez-le-feu et à des discussions pour l’autonomie des régions anglophones, ce qui pourrait semer la confusion parmi la population sur les objectifs du mouvement séparatiste.
Ces appels à la paix pourraient être perçus comme une remise en question des actions passées des séparatistes et entraîner des réactions diverses au sein de la société.
Participation de forces étrangères au défilé.
La participation de la Guinée Equatoriale au défilé de la Fête nationale du Cameroun pourrait susciter des interrogations sur les alliances et les relations internationales du pays, alimentant ainsi des spéculations et des tensions.
Cette présence étrangère pourrait être interprétée de différentes manières par la population, contribuant ainsi à une confusion générale sur les enjeux politiques et sécuritaires du pays.
Risques pour le sentiment de commune appartenance nationale au Cameroun
Exclusions politiques et division
Les exclusions politiques motivées par des intérêts partisans puérils risquent de diviser la population camerounaise. En effet, en excluant certains citoyens de la Fête de l’Unité, cela crée des clivages et des tensions au sein de la société.
Ces exclusions peuvent nourrir un sentiment d’injustice et de marginalisation chez les citoyens exclus, les poussant à se sentir exclus de la communauté nationale.
La division qui en découle peut affaiblir le tissu social et compromettre l’unité nationale, mettant en péril le sentiment de solidarité et d’appartenance commune au Cameroun.
Menace pour la démocratie et la participation citoyenne.
En excluant des citoyens de la célébration de la Fête de l’Unité pour des raisons politiciennes, cela peut décourager la participation citoyenne et affaiblir la démocratie au Cameroun.
Cette exclusion peut conduire à un désengagement politique de la part des citoyens exclus, compromettant ainsi le fonctionnement démocratique du pays.
La démocratie repose sur la participation de tous les citoyens, et toute exclusion politique risque de fragiliser les fondements démocratiques de la nation.
Altération du sentiment d’appartenance nationale.
Les exclusions politiques pour des motifs puérils peuvent altérer le sentiment d’appartenance nationale des citoyens camerounais.
Ces exclusions remettent en question l’idée même d’unité et de solidarité nationale, créant un climat de méfiance et de division au sein de la population.
Le risque est que les exclusions politiques sapent le sentiment de fierté et d’identité nationale, menaçant ainsi la cohésion sociale et le vivre-ensemble au Cameroun.
Impact de la transformation de la Fête nationale au Cameroun
Entraves aux inscriptions sur les listes électorales
Le 26 avril 2024 à 14h23min, Maurice Kamto a dénoncé les multiples entraves aux inscriptions des Camerounais sur les listes électorales par ELECAM. Il a pointé du doigt le Directeur Général d’ELECAM, Monsieur Eric ESSOUSSE, pour avoir interdit les inscriptions les samedis et dimanches, ainsi qu’après 15h30 les jours ouvrables. Kamto a appelé à des sanctions sévères pour les responsables impliqués dans des actes de fraude préélectorale et a affirmé que la mobilisation des Camerounais pour s’inscrire sur les listes électorales est une étape cruciale pour le changement politique pacifique par les urnes.
Appel à la mobilisation pacifique.
Le 20 mai 2024 à 13h38min, Maurice Kamto a lancé un appel à la communauté internationale pour empêcher le basculement du Cameroun dans la violence. Il a accusé le régime de préparer un double coup d’État et a appelé à une mobilisation pacifique de ses partisans. Kamto a averti que si les gens veulent que le pays bascule dans la violence, alors il basculera dans la violence. Il a également déclaré qu’il était prêt à faire le sacrifice ultime pour que le pays reste debout.
Accusations contre le RDPC et Paul Biya.
Le 11 mai 2024 à 14h50, Maurice Kamto a accusé le directeur général de Elections Cameroon, Erik Essousse, de préparer un coup d’état électoral en 2025 au Cameroun. Il a affirmé que ELECAM empêche l’inscription massive des Camerounais sur les listes électorales, maintenant le fichier électoral à 7,5 millions d’électeurs malgré une population estimée à 30 millions d’habitants. Kamto a reproché à Elecam de rendre les kits d’inscription indisponibles et de retarder l’ouverture du processus d’inscription pour les Camerounais de l’étranger. Il a également dénoncé l’exigence d’un permis de résidence permanente comme élément d’identification. D’autres acteurs politiques, tels que Jean Michel Nintcheu et Abdouraman Hamadou Babba, ont demandé à Elecam de rendre public le fichier électoral.
Mesures proposées par Maurice Kamto pour prévenir les conflits internes ou les exclusions politiques lors de la Fête de l’Unité au Cameroun
Appel à la mobilisation citoyenne
Maurice Kamto encourage la mobilisation citoyenne pour contrer les actions d’ELECAM et du Conseil électoral, qui selon lui préparent un coup d’état électoral en 2025. Il appelle les Camerounais à s’inscrire massivement sur les listes électorales pour exprimer leur volonté de changement et d’alternance lors des prochaines élections.
Il met en garde contre les tentatives de manipulation électorale du RDPC et appelle les autorités politiques à agir pour préserver la paix dans le pays.
Proposition de mesures sévères contre les responsables.
Maurice Kamto demande la démission du Directeur Général d’ELECAM, Monsieur Éric Essousse, ainsi que des membres du Conseil électoral, qu’il accuse de « forfaiture électorale ». Il critique Essousse pour ne pas avoir publié la liste nationale des électeurs et pour empêcher de nombreux Camerounais de s’inscrire sur les listes électorales. Il appelle à des mesures sévères contre les responsables impliqués dans ces pratiques antidémocratiques.
Encouragement à la participation citoyenne.
Maurice Kamto propose des mesures pour empêcher les conflits internes ou les exclusions politiques lors de la Fête de l’Unité au Cameroun en encourageant la participation citoyenne. Il souligne l’importance de la mobilisation pour contrer les actions qui pourraient compromettre le processus électoral et appelle les Camerounais à s’inscrire massivement sur les listes électorales pour exprimer leur volonté de changement.