Accusations de Maurice Kamto contre Elecam
Manipulation des listes électorales
Maurice Kamto dénonce la manipulation des listes électorales par Elecam pour priver des électeurs de leur droit de vote. Il critique le Directeur Général d’Elecam pour s’opposer ouvertement à l’inscription des Camerounais sur les listes électorales, le qualifiant d’agent actif de la fraude préélectorale.
Il accuse Elecam de saboter les inscriptions sur les listes électorales en limitant les horaires d’inscription, notamment en empêchant les inscriptions les samedis et dimanches ainsi qu’après 15h30 en semaine.
Refus de publier la liste électorale nationale
Maurice Kamto critique Elecam pour son refus de publier la liste électorale nationale, en violation de la loi. Il accuse l’organisme de favoriser le parti RDPC en empêchant la publication de cette liste, ce qui compromettrait l’intégrité du processus électoral.
Obstruction à l’inscription des Camerounais
Kamto dénonce les multiples entraves aux inscriptions sur les listes électorales par Elecam, notamment en rendant les kits d’inscription indisponibles. Il affirme que l’institution travaille activement à faire stagner le fichier électoral malgré les campagnes d’inscription.
Il met en avant des instructions d’Elecam limitant les horaires d’inscription, ce qui entrave la participation des citoyens au processus électoral.
Conséquences des actions de manipulation du corps électoral sur l’intégrité des élections au Cameroun
Impact sur la légitimité des résultats électoraux
Les actions présumées de manipulation du corps électoral pourraient compromettre la légitimité des résultats électoraux au Cameroun. En restreignant l’accès des citoyens à l’inscription sur les listes électorales, les autorités pourraient fausser le processus démocratique et influencer les résultats des élections. Cela pourrait entraîner un manque de confiance du public dans les institutions politiques et remettre en question la validité des élections.
Les accusations de fraude électorale et d’irrégularités pourraient également ternir l’image des élections au Cameroun, sapant ainsi la crédibilité du processus électoral et des résultats obtenus. Les électeurs pourraient se sentir désillusionnés et se détourner de la participation politique, compromettant ainsi la légitimité des gouvernants élus.
Menace pour la démocratie et la stabilité politique
La manipulation du corps électoral pourrait constituer une menace pour la démocratie et la stabilité politique au Cameroun. En privant les citoyens de leur droit de choisir librement leurs dirigeants, les autorités pourraient fragiliser les fondements démocratiques du pays. Cela pourrait entraîner des tensions sociales, des contestations populaires et des risques de conflits post-électoraux, mettant en péril la stabilité politique du pays.
La perte de confiance des citoyens dans le processus électoral et dans les institutions politiques pourrait également nourrir un climat d’instabilité et de méfiance, compromettant ainsi la cohésion sociale et la gouvernance démocratique au Cameroun.
Risque de délégitimation des dirigeants élus
Les actions de manipulation du corps électoral pourraient entraîner une délégitimation des dirigeants élus au Cameroun. Si les élections sont entachées de fraudes et d’irrégularités, les gouvernants pourraient être perçus comme illégitimes et non représentatifs de la volonté populaire. Cela pourrait affaiblir leur autorité et leur capacité à gouverner de manière efficace et démocratique.
Une délégitimation des dirigeants élus pourrait également alimenter le mécontentement et la contestation politique, créant un climat d’instabilité et de tensions au sein de la société camerounaise. Cela pourrait compromettre la gouvernance démocratique et la légitimité des institutions politiques, mettant en péril la stabilité du pays.
Élécam et le Corps Électoral : Les Décisions Contestées
Les Accusations de Maurice Kamto
Le président du MRC, Maurice Kamto, a vivement critiqué Élécam pour sa décision de ne pas modifier le corps électoral malgré les critiques persistantes. Il a accusé l’institution de favoriser le RDPC au détriment du peuple camerounais en refusant de publier la liste nationale des électeurs et en manquant de kits d’inscription fonctionnels.
Il a dénoncé les multiples entraves aux inscriptions des Camerounais sur les listes électorales, notamment le refus d’Élécam d’inscrire les citoyens les samedis et dimanches, ainsi qu’après 15h30 en semaine. Ces pratiques antidémocratiques ont été qualifiées d’actes de forfaiture par Kamto, qui a appelé à des sanctions sévères contre les responsables impliqués.
La Position d’Élécam
Élécam, sous la direction d’Eric Essousse, a justifié sa décision de ne pas modifier le corps électoral malgré les critiques de Maurice Kamto en soulignant que les inscriptions sur les listes électorales ne sont pas obligatoires. L’institution a rappelé que les inscriptions sont volontaires et relèvent de sa responsabilité, et non de celle du gouvernement ou de l’opposition.
Malgré les pressions et les accusations, Élécam a maintenu sa position, affirmant que les listes électorales sont consultables dans les antennes communales, même si le fichier électoral en ligne reste indisponible depuis plusieurs années. Cette décision a suscité des inquiétudes au sein de l’opposition et de la société civile, craignant des élections truquées.
Les Enjeux de la Décision
La décision d’Élécam de ne pas modifier le corps électoral malgré les critiques de Maurice Kamto soulève des questions sur la transparence et l’équité du processus électoral au Cameroun. Les accusations de favoritisme envers le RDPC et les obstacles à l’inscription des électeurs alimentent les inquiétudes quant à l’intégrité des prochaines élections présidentielle et législatives de 2025.
La position ferme d’Élécam face aux critiques de l’opposition souligne les tensions politiques et les enjeux démocratiques au Cameroun, mettant en lumière les défis persistants en matière de gouvernance et de processus électoral dans le pays.
Actions d’Elecam pour un processus électoral transparent et équitable
Efforts de communication et partenariats
Erik Essousse, directeur général des élections, a souligné les efforts de communication déployés par Elecam pour encourager les citoyens à s’inscrire, notamment à travers des descentes sur le terrain et des partenariats avec les partis politiques et la société civile.
Elecam a organisé la 2ème édition de la plateforme régionale de concertation permanente dans l’Extrême-Nord pour maximiser les inscrits sur les listes électorales. L’objectif est d’inscrire le maximum d’habitants sur les listes électorales sans discrimination.
Consultation des Camerounais de la diaspora
Erik Essousse a annoncé des mesures pour faciliter l’inscription des Camerounais de la diaspora pour les élections présidentielles de 2025. Il a souligné l’importance de respecter le protocole pour garantir un processus électoral transparent et équitable.
Renouvellement des kits d’inscription
Erik Essousse a déclaré que pour améliorer l’efficacité du processus électoral, le gouvernement a donné les moyens à Elecam pour renouveler tout leur parc de kits. Elecam travaille actuellement avec ses techniciens et partenaires pour développer un nouveau kit qui répondra à leurs attentes et celles du public.
