Dépenses supplémentaires du Sénat pour l’achat de véhicules en 2022
Rapport du CREFDL sur les dépenses du Sénat
Le rapport du CREFDL révèle que le Sénat de la République démocratique du Congo a dépensé en 2022 un total de 422 893 $ pour l’achat de véhicules terrestres, dépassant ainsi le budget prévu de 3,5 $. Ces dépenses ont été approuvées par la DGCMP le 29 juin 2022, mais l’absence d’un rapport explicatif des dépenses a soulevé des questions sur la légalité de ces achats.
Le montant total payé pour ces véhicules est supérieur à celui figurant dans le marché initial, sans explication du ministère des Finances. Le CREFDL souligne ainsi des irrégularités dans les dépenses du Sénat pour l’achat de véhicules en 2022, mettant en lumière un dépassement de budget de 11% pour ces acquisitions.
Réaction des cabinets de Bahati Lukwebo et Christophe Mboso au rapport du CREFDL
Position de Bahati Lukwebo et Christophe Mboso
Les cabinets de Bahati Lukwebo et Christophe Mboso n’ont pas encore réagi aux chiffres alarmants révélés par le rapport du CREFDL concernant les dépenses excessives et les irrégularités financières au Parlement entre 2021 et 2023. Malgré les accusations de surfacturation, de dépenses opaques et de recrutements massifs, les deux cabinets politiques sont restés silencieux face à ces révélations troublantes.
Le manque de réaction des cabinets de Bahati Lukwebo et Christophe Mboso soulève des interrogations quant à leur position sur ces allégations et à leur volonté de transparence et d’intégrité dans la gestion des fonds publics. Les citoyens et les observateurs politiques attendent avec impatience une réponse de leur part pour clarifier leur implication ou leur désaccord avec les conclusions du rapport du CREFDL.
Mesures demandées par le CAFCO au Président Félix Tshisekedi
Renforcement de la sécurité dans les camps des déplacés
Le CAFCO a demandé des mesures spécifiques au Président Félix Tshisekedi pour renforcer la sécurité dans les camps des déplacés après l’attaque à Mugunga. Ces mesures incluent la protection des civils contre toute intimidation ou attaque, l’ouverture des routes d’approvisionnement de la ville, le respect des droits de l’homme et la coopération avec différentes parties prenantes pour améliorer la situation humanitaire et sécuritaire en RDC.
Rôle de l’IGF dans la vérification des livres des deux chambres du Parlement congolais selon l’ASADHO
Renforcer la transparence et lutter contre la corruption
Le Maître Jean-Claude Katende de l’ASADHO souhaite que l’Inspection Générale des Finances (IGF) joue un rôle crucial dans la vérification des livres des deux chambres du Parlement congolais pour renforcer la transparence et lutter contre la corruption endémique qui sévit dans la gestion des fonds publics. Il est essentiel que l’IGF mène des audits approfondis pour identifier les irrégularités, les surfacturations et les détournements de fonds qui pourraient compromettre l’intégrité financière des institutions parlementaires.
Il est primordial que l’IGF examine de manière rigoureuse les dépenses opaques et les pratiques frauduleuses qui ont été signalées, notamment en ce qui concerne les achats de véhicules, les projets de construction et les contrats publics. En assurant une surveillance étroite des finances des deux chambres du Parlement, l’IGF peut contribuer à restaurer la confiance du public dans les institutions et à garantir une gestion responsable des deniers publics.
Assurer la reddition des comptes et la responsabilité
La demande de l’ASADHO implique également que l’IGF veille à ce que les responsables des éventuelles malversations financières soient tenus pour responsables de leurs actes. En vérifiant les livres des deux chambres du Parlement, l’IGF peut identifier les auteurs de ces pratiques répréhensibles et recommander des mesures disciplinaires ou judiciaires appropriées pour garantir la reddition des comptes et la responsabilité des coupables.
Il est essentiel que l’IGF exerce son mandat avec impartialité et objectivité, en mettant en lumière toute forme de mauvaise gestion des fonds publics sans crainte ni faveur. En agissant de manière indépendante et professionnelle, l’IGF peut contribuer à instaurer une culture de responsabilité et d’intégrité au sein des institutions parlementaires congolaises.
Promouvoir la bonne gouvernance et la transparence
Enfin, le Maître Jean-Claude Katende de l’ASADHO souhaite que l’IGF joue un rôle clé dans la promotion de la bonne gouvernance et de la transparence au sein des deux chambres du Parlement congolais. En vérifiant les livres et en identifiant les pratiques financières douteuses, l’IGF peut contribuer à éliminer les zones d’ombre et à garantir que les fonds publics sont utilisés de manière responsable et conforme aux normes éthiques et légales.
En mettant en lumière les éventuelles irrégularités et en recommandant des mesures correctives, l’IGF peut jouer un rôle essentiel dans la consolidation de la démocratie et de l’État de droit en République Démocratique du Congo. La transparence financière et la reddition des comptes sont des piliers essentiels d’une gouvernance saine et d’une administration publique efficace.