lundi 23 décembre 2024
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Réactions internationales à la levée du moratoire sur la peine de mort en RDC

Réactions internationales à la levée du moratoire sur la peine de mort en RDC

Position des pays occidentaux

Les pays occidentaux tels que le Canada, la Norvège, le Royaume-Uni et la Suisse se disent « profondément préoccupés » par la décision de la RDC de lever le moratoire sur la peine de mort. Ils ont publié une déclaration conjointe exprimant leur opposition à la peine de mort en toutes circonstances, soulignant que cela porte atteinte à la dignité humaine et qu’il n’y a pas de preuve concluante de sa valeur dissuasive.

Les ambassades de ces pays travaillent avec leurs partenaires internationaux pour soutenir le recul mondial de la peine de mort et espèrent que la RDC se joindra à cet effort.

Position de l’Union européenne

L’Union européenne, par la voix de son porte-parole Eric Mamer, a déploré la décision de la RDC de rétablir la peine de mort, mettant fin au moratoire en place depuis 2003. L’UE réaffirme son opposition ferme à la peine de mort, la jugeant contraire au droit à la vie et à la dignité humaine.

L’UE s’engage à continuer à œuvrer pour l’abolition de la peine de mort dans les pays qui l’appliquent et critique la décision du gouvernement congolais.

Réactions de la société civile et des organisations internationales

Des organisations telles qu’Amnesty International et ACAT-France ont qualifié la décision de cruelle et mettant en danger la vie de nombreuses personnes. Elles soulignent une dégradation systématique des droits humains en RDC et estiment que la peine de mort sert de bouc émissaire pour masquer les échecs de l’armée congolaise.

L’Eglise catholique, par la voix de l’Archevêque de Kinshasa, Fridolin Ambongo, dénonce les autorités au pouvoir qui n’assument pas leur rôle et s’oppose fermement au rétablissement de la peine de mort en RDC.

Position des Nations Unies et des États-Unis

Les Nations Unies et les États-Unis ont condamné les actions du groupe rebelle M23 soutenu par le Rwanda en RDC. Ils ont dénoncé les exécutions sommaires et les violences sexuelles commises par cette milice et ont encouragé les autorités congolaises à mettre en œuvre les recommandations de l’ONU pour la justice transitionnelle.

Les États-Unis ont également appelé à la protection des civils et à garantir un accès à l’aide humanitaire, tout en condamnant les violences perpétrées par le M23.

Réactions de la France

La France a salué la proposition de la RDC de neutraliser les FDLR dans le cadre du processus de paix de Luanda, estimant que cette proposition est une réponse concrète à la principale menace identifiée par le Rwanda. La France a cependant condamné la reprise des offensives du M23 et le soutien du Rwanda à ce groupe, ainsi que la présence de l’armée rwandaise sur le territoire congolais.

La France appelle toutes les parties au conflit à préserver les populations civiles et les camps de déplacés, soulignant l’importance de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC.

Les critiques de la peine de mort en RDC

Les arguments des opposants

Les opposants à la peine de mort en RDC mettent en avant le risque d’erreurs judiciaires, soulignant que le système judiciaire congolais est défaillant et manque d’indépendance. Ils craignent que des innocents puissent être exécutés en raison de ces erreurs.

De plus, les opposants dénoncent l’utilisation politique de la peine de mort, la qualifiant d’outil pour éliminer les dissidents et les opposants politiques. Ils estiment que cette mesure pourrait être détournée pour servir des intérêts politiques au détriment de la justice.

En conclusion, les opposants à la peine de mort en RDC soulignent les risques d’erreurs judiciaires et la possibilité d’une utilisation politique de cette mesure, mettant en garde contre les conséquences néfastes pour les droits humains et la justice dans le pays.

Perception de la société congolaise sur le rétablissement de la peine de mort en RDC

Réactions mitigées au sein de la société congolaise

La décision de rétablir la peine de mort en République Démocratique du Congo pour les actes de trahison et de terrorisme a suscité des réactions mitigées au sein de la société congolaise.

Certains, comme Jean Marc Kabunda, mettent en garde contre les risques d’injustices liés à un système judiciaire défaillant.

D’autres, comme Mérite Manda, craignent que la peine de mort ne soit utilisée pour régler des comptes politiques.

Opposition ferme à la décision

Le prix Nobel de la Paix Denis Mukwege, le mouvement citoyen Lucha, l’opposant Martin Fayulu, l’Union européenne et Amnesty International s’opposent fermement à cette décision.

Clément Boursin d’ACAT-France considère ce rétablissement comme une mesure opportuniste visant à masquer les échecs de l’armée congolaise à l’Est du pays.

Appels à l’abolition de la peine de mort

Plusieurs organisations et personnalités congolaises, telles que Jean Claude Katende et la CENCO, appellent le gouvernement congolais à privilégier des sanctions conformes aux normes internationales des droits de l’homme, telles que la prison à vie ou le renvoi des forces de l’ordre pour les accusés de trahison.

La société civile de la RDC s’oppose à la levée du moratoire sur la peine de mort, affirmant son attachement à la sacralité de la vie et à la protection de la vie humaine.

Actions de Félix Tshisekedi contre la corruption et pour des élections transparentes en RDC

Actions contre la corruption

Le président Félix Tshisekedi a chargé la ministre de la Justice, Rose Mutombo, de traquer les pratiques de corruption liées aux élections des sénateurs et gouverneurs en République Démocratique du Congo. Il a demandé des sanctions sévères pour ceux impliqués dans le monnayage des voix. Les élections ont été reportées de trois semaines, avec les sénatoriales prévues pour le 21 avril et les élections des gouverneurs pour le 28 du même mois.

Il a également discuté avec la ministre de la Justice sur le monnayage des voix des députés provinciaux, montrant ainsi son engagement à lutter contre la corruption électorale.

Le président a également exprimé son admiration pour le travail de l’Inspection Générale des Finances (IGF) dans la lutte contre la corruption, qualifiant l’organisation de « chien méchant qui aboie pour empêcher les détournements ».

Actions pour des élections transparentes

Le président Félix Tshisekedi a pris des mesures pour garantir des élections libres et transparentes en République Démocratique du Congo. Il a discuté avec la ministre de la Justice sur le monnayage des voix des députés provinciaux, montrant ainsi son engagement à lutter contre la corruption électorale.

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a alerté sur la corruption des grands électeurs en vue des élections des sénateurs et des gouverneurs de province, et certains observateurs estiment que l’application de la loi de 2008 sur le financement des partis politiques pourrait réduire la corruption électorale.

Denis Kadima, président de la CENI, a lancé un appel à la sérénité et à l’intégrité lors des élections des sénateurs et des gouverneurs, soulignant l’importance de la moralité et de la lutte contre la corruption.

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