mercredi 9 octobre 2024
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Mesures gabonaises pour lutter contre trafic perroquet gris : succès en vue.

Les mesures prises par les autorités gabonaises pour lutter contre le trafic international du perroquet gris du Gabon

Les accords avec les sociétés forestières pour une gestion durable des écosystèmes

Le Ministre des Eaux et Forêts, Maurice Ntossui Allogo, a signé deux protocoles d’accord avec les sociétés forestières Rougier Gabon et SOMIVAB pour une gestion durable des écosystèmes forestiers au Gabon.

Ces accords visent à lutter contre le braconnage et les activités illicites dans les zones périphériques des Parcs Nationaux.

Les brigades faune créées auront pour rôle la sensibilisation et la lutte contre les trafics illégaux.

Le Plan National de Développement de la Transition pour une utilisation durable de la faune sauvage

Le gouvernement de Transition au Gabon a mis en place des mesures pour garantir une utilisation durable de la faune sauvage, inscrites dans le Plan National de Développement de la Transition (PNDT).

Ces mesures visent à protéger et promouvoir la faune sauvage, avec l’objectif de préserver les habitats naturels tout en répondant aux besoins des communautés locales en matière de subsistance et de développement économique.

Les autorités gabonaises ont exprimé leur volonté de lutter contre le commerce illicite de la faune en renforçant les cadres politique, législatif et réglementaire, en améliorant les compétences d’enquête et en augmentant la sensibilisation à la criminalité environnementale.

Les protocoles d’accord pour la création de brigades faune dans plusieurs provinces du Gabon

Le ministère des Eaux et Forêts a signé le 1er mars 2024 deux protocoles d’accord avec différentes organisations pour la création de brigades faune dans plusieurs provinces du Gabon.

Ces brigades aideront à lutter contre le braconnage et l’exploitation illégale des ressources naturelles.

Le financement de ce partenariat est assuré par l’Union européenne et la coopération allemande.

En effet, les autorités gabonaises ont pris plusieurs mesures pour lutter contre le trafic international du perroquet gris du Gabon, notamment en signant des accords avec des sociétés forestières, en mettant en place un plan national de développement pour une utilisation durable de la faune sauvage et en créant des brigades faune dans plusieurs provinces du pays. Ces actions visent à protéger cette espèce menacée et à lutter contre le commerce illicite de la faune sauvage.

Les défis de la lutte contre le trafic d’animaux sauvages au Gabon

Le trafic international du perroquet gris du Gabon

Le perroquet gris du Gabon, également connu sous le nom de “jaco”, est une espèce menacée victime d’un trafic international lucratif malgré sa protection légale. En effet, ces oiseaux à l’intelligence exceptionnelle sont vendus à des prix exorbitants en Europe, attirant ainsi les trafiquants.

Ce commerce illégal a des répercussions graves sur la population de perroquets gris au Gabon, malgré les efforts déployés pour les protéger. En 2023, des opérations ont été menées pour démanteler ce trafic, mais il semble qu’il ait repris de plus belle, notamment en France.

Les lacunes dans l’application des lois

Malgré l’interdiction du commerce de perroquets gris au Cameroun depuis 2016, ces oiseaux sont régulièrement retrouvés entassés dans des caisses en vue d’être expédiés dans plusieurs pays. Les autorités gabonaises sont confrontées à des défis majeurs dans l’application effective de la législation pour lutter contre ce trafic.

Les lacunes dans la mise en œuvre des lois et des mesures de protection des espèces menacées permettent aux trafiquants de continuer leurs activités en toute impunité, mettant ainsi en péril la survie du perroquet gris du Gabon.

La nécessité de mesures renforcées

Face à la persistance du trafic de perroquets gris du Gabon, il est impératif que les autorités gabonaises prennent des mesures plus strictes pour mettre fin à cette pratique illégale. Cela nécessite une coordination efficace entre les différentes agences gouvernementales, ainsi qu’une collaboration internationale pour lutter contre ce fléau.

Il est également crucial d’intensifier les efforts de sensibilisation du public pour faire prendre conscience de l’importance de protéger la biodiversité et de mettre un terme au trafic d’animaux sauvages, en particulier du perroquet gris du Gabon.

En outre, les autorités gabonaises sont confrontées à des défis majeurs dans la lutte contre le trafic d’animaux sauvages, en particulier en ce qui concerne le perroquet gris du Gabon. Malgré les mesures prises pour protéger cette espèce menacée, le commerce illégal persiste en raison de lacunes dans l’application des lois et de la nécessité de mesures renforcées pour mettre fin à ce trafic. Il est essentiel que des actions concrètes soient prises pour protéger la biodiversité et assurer la survie de ces espèces en danger.

Impact des protocoles d’accord sur la lutte contre le braconnage au Gabon

Renforcement des mesures de surveillance

Les protocoles d’accord signés avec Rougier Gabon et SOMIVAB renforcent les mesures de surveillance dans les zones forestières du Gabon. En effet, ces accords prévoient la mise en place de brigades faune chargées de patrouiller et de surveiller les parcs nationaux d’Ivindo et de Minkebe, ainsi que d’autres zones sensibles. Ces brigades auront pour mission de détecter et d’intercepter les braconniers et les trafiquants d’espèces protégées.

Ces mesures de surveillance renforcées permettront de limiter les activités de braconnage et de trafic d’espèces animales dans les zones forestières du Gabon. En effet, en augmentant la présence sur le terrain et en intensifiant les patrouilles, les autorités pourront mieux lutter contre ces activités illicites et protéger la faune sauvage.

Renforcement des capacités de répression

Les protocoles d’accord prévoient également le renforcement des capacités de répression contre le braconnage et les activités illicites. En effet, des formations spécifiques seront dispensées aux membres des brigades faune pour les aider à identifier les infractions, à collecter des preuves et à mener des enquêtes.

Ces mesures visent à garantir une meilleure application de la législation en vigueur et à assurer des sanctions dissuasives contre les contrevenants. En renforçant les capacités de répression, les autorités espèrent dissuader les braconniers et les trafiquants d’espèces protégées de poursuivre leurs activités illégales.

Renforcement de la coopération entre les acteurs

Enfin, les protocoles d’accord signés avec Rougier Gabon et SOMIVAB contribuent à renforcer la coopération entre les différents acteurs impliqués dans la lutte contre le braconnage. En effet, ces accords prévoient la mise en place de partenariats publics-privés pour coordonner les actions et partager les informations.

Cette coopération renforcée permettra une meilleure coordination des efforts de lutte contre le braconnage et les activités illicites. En travaillant ensemble, les autorités, les sociétés forestières et les ONG pourront mettre en place des stratégies efficaces pour protéger la faune sauvage et lutter contre les menaces qui pèsent sur la biodiversité du Gabon.

Par conséquent , les protocoles d’accord signés avec les sociétés forestières Rougier Gabon et SOMIVAB contribuent de manière significative à la lutte contre le braconnage et les activités illicites dans les zones forestières du Gabon. En renforçant les mesures de surveillance, les capacités de répression et la coopération entre les acteurs, ces accords permettront de mieux protéger la faune sauvage et de préserver la biodiversité du pays.

Les impacts du trafic d’ivoire et de peau de panthère au Gabon

Conséquences sur la conservation de la faune sauvage

Le trafic d’ivoire et de peau de panthère au Gabon a des conséquences désastreuses sur la conservation de la faune sauvage. En effet, ces activités illégales contribuent à la diminution des populations d’espèces protégées, telles que les éléphants et les panthères, mettant en péril l’équilibre écologique.

La chasse et le braconnage pour obtenir de l’ivoire et des peaux de panthère entraînent une pression supplémentaire sur des espèces déjà menacées. La disparition de ces animaux emblématiques perturbe les écosystèmes et peut conduire à des déséquilibres graves, affectant la biodiversité dans son ensemble.

De plus, le trafic d’ivoire et de peau de panthère alimente un marché noir lucratif, encourageant ainsi la perpétuation de ces activités criminelles. La demande pour ces produits exotiques persiste malgré les efforts de sensibilisation et de répression, ce qui rend la lutte contre ce fléau encore plus complexe.

Conséquences sur la préservation de l’écosystème

Outre les impacts sur la faune sauvage, le trafic d’ivoire et de peau de panthère au Gabon menace également la préservation de l’écosystème dans son ensemble. En effet, ces activités illégales contribuent à la dégradation des habitats naturels et à la perturbation des chaînes alimentaires.

La disparition des éléphants et des panthères, en tant que prédateurs de haut niveau, peut entraîner une prolifération d’autres espèces, perturbant ainsi l’équilibre écologique. De plus, la chasse excessive pour satisfaire la demande en ivoire et en peaux de panthère peut conduire à des extinctions locales et à une diminution de la diversité biologique.

En fin de compte, le trafic d’ivoire et de peau de panthère compromet la capacité des écosystèmes gabonais à fournir des services écosystémiques essentiels, tels que la régulation du climat, la pollinisation des plantes et la purification de l’air et de l’eau. Ces services sont vitaux pour la survie de l’homme et de la nature.

En conclusion, le trafic d’ivoire et de peau de panthère au Gabon a des répercussions profondes sur la conservation de la faune sauvage et la préservation de l’écosystème. Il est impératif de renforcer les mesures de lutte contre ces activités criminelles, de sensibiliser la population à l’importance de la protection de la biodiversité et de promouvoir des pratiques durables pour assurer un avenir harmonieux pour la faune et la flore gabonaises. Quelles actions supplémentaires pourraient être entreprises pour lutter efficacement contre le trafic d’ivoire et de peau de panthère au Gabon ?

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